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Sherlock Cômes, Wolf

FEAT. JOSEPH GORDON LEVITT

▬ Age ; 26 ans
▬ Activité/profession ; Tantôt cuisinier, tantôt écrivain, musicien, marin ou aventurier (alias Indiana Jones), je suis un vrai caméléon, un 'passe-partout'! Bon, ne me demandez pas d'être médecin non plus! (U.U à vos risques et périls!) Voyageant beaucoup à travers le monde, j'enchaîne les petits boulots par-ci et par-là!
▬ Qualités - défauts ;

Maladroit - tête en l'air - Intelligent - Curieux -Coquin - Enjôleur - Énigmatique - Sarcastique - Débrouillard - Indépendant - Imaginatif - parfois gamin - Passionné - Souriant - têtu - doué pour se retrouver dans de drôles de situations - aventurier - dynamique

▬ Hobbies ;J'ai toujours apprécié le voyage, les bienfaits et les surprises qu'il m'apporte. J'aime aussi jouer de la guitare et du piano. Mais je tiens plus à ma bonne vieille guitare, ma copine de voyage! Croquer la vie à pleines dents, la vivre entièrement, se laisser guider par son instinct et ses impulsions...Ouep, I like it!

▬ Statut amoureux ;

▬ Orientation sexuelle ;

(Qui sait, peut-être qu'un jour je partagerai la couche d'un homme, cela pourrait être une expérience intéressante.)

▬ Groupe ;

▬ Crédit ;

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SURPRISE !!! DES DINOS !!

J'émergeai peu à peu de mon sommeil de belle au bois dormant quand une vague d'eau salée s'engouffra dans mon nez et ma bouche, me réveillant en sursaut avec un mal de crâne qui me fit grimacer d'irritation. Je recrachai du sable de ma bouche...Attendez, du sable? Lorsque je daignai ouvrir les yeux, une multitude d'expressions défila sur mon visage. "Bordel de m*rde! Où est-ce que j'ai encore atterri?" Non je ne suis pas le nouveau Robinson Crusoé , mais alors comment ais-je fait pour me retrouver sur cette...île? Ah oui, un soucis avec le bateau...Je dirai même un gros soucis puisque le bateau se situe juste à côté de moi, piégé par le sable. Et comme par hasard, il n'est plus en état de fonctionner. Et bien sûr, je suppose que l'île la plus prochaine se trouve à des centaines, voire des milliers de kilomètres. La belle affaire!
D'un côté, je ne m'en plaignais pas trop, l'aventurier qui sommeillait en moi n'attendait que le feu vert pour explorer cette île.

GROUAaAaAaAaAaAaA

"C'était quoi ça?"

GROUAaAaAaAaAaAaA

Je n'étais pas très rassuré. Surtout que le grondement semblait s'accentuer. J'osai regarder derrière moi et ce que je vis faillit me faire pisser dessus. Ce qui semblait être un gros reptile me toisait avec une gourmandise non dissimulée. Un dinosaure? Allons, ça n'existe plus de nos jours. Quoique j'ai un léger doute....

"Ah ah excellent! Quelle bonne blague! Bravo on dirait presque un vrai!"

GROUAaAaAaAaAaAaA

Soudain, le dinosaure ouvrit sa grande gueule décorée d'une série de dents pointues qui auraient pu me déchiqueter en deux secondes (ce qui n'est pas très rassurant, hein?), prêt à se régaler de ma petite personne croustillante. Évidemment, comme dans tous les films, le pauvre petit malheureux acteur reste figé, tout comme moi à l'instant même.

PAN

Hein?

PAN

Et le gros carnivore tomba à mes pieds, à l'horizon se dessina la silhouette d'une personne qui s'approchait à grands pas du 'dinosaure'. Mon sauveur, mon héros!

Bref, depuis que je sais que ces gros reptiles ne sont plus des illusions ou des jouets mécaniques, je reste un peu sur mes gardes. Mais avec la malchance que j'ai, je vais sûrement encore me retrouver dans une situation abracadabrante. Dragon

ET LA VIE NORMALE ...

Oh! Il y a peu de choses de mon ancienne petite vie qui me manquent mais on ne peut pas dire qu'elles soient vraiment indispensables, elles contribuent juste à pimenter mon environnement. Déjà, le ronflement d'une mustang ou les crachats d'une vieille voiture comme ma bonne petite camionnette avec qui j'ai parcouru par mal de territoires. Ah ma camionnette et ses multiples odeurs, elle me manque celle-là! A présent, je peux me laisser bercer par les grondements charmants des dinosaures. (Faut c'qui faut U.U) La musique de ma bonne vieille guitare me manque aussi, rien de tel que pour distraire ses journées pluvieuses où il est impossible de mettre le pied dehors au risque de se prendre une mare de boue. Bah, je finirai bien par en trouver une, non? Il y a aussi les nombreux parfums de la ville et du voyage qui forme un mélange subtil dont on ne peut se passer. Mise à part ça, je pense que je ne manque de rien. Tout du moins jusqu'à présent...

l'histoire ;

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Ça sentait la sueur et l'alcool, je m'étais retrouvé encore à picoler avec ce vieux Barnet, un pauvre type qui n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'il ne pouvait pas partir de cette île qui, je l'avoue, attise pas mal ma curiosité.

"Alors mon p'tit Wolf, qu'est-c'qu'tu faisais de ta petite vie de merde?"

Je bus une gorgée de rhum avant de daigner lui répondre, nonchalant et sérieux.

"J'étais tueur à gage"

Le pauvre Barnet feignit de s'étrangler avec son whisky (dommage, je me serais peut-être débarrassé d'un autre de ces nombreux cons qui peuplent notre monde épuisé par tant de connerie!), il toussa foncièrement avant d'écarquiller les yeux face à ma réponse, la bouche grande ouverte. Je reste un long moment à le contempler, stoïque, avant de lui offrir mon plus beau sourire moqueur. C'est fou comme il est aisé de tromper une personne par de simples paroles, j'en ris mais je devrais être un peu plus prudent, je risque d'être le jouet d'un marionnettiste psychopathe et maniaco dépressif. (Je frémis de toute part rien que d'y penser é.è)

"Tu m'fais rire Barnet, c'est trop facile de te faire gober n'importe quoi!"

"Oh le petit gredin! Tu n'en rates pas une toi! Bref, et si tu répondais à ma question? La curiosité me picote le bout des doigts!"

Nullement vexé, Barnet reprit une gorgée de whisky et attendit patiemment ma réponse, attentif avec ses grands yeux pétillant de malice. Je tirai un coup sur mon cigare, entama mon verre d'alcool et soupirai d'aise. Les yeux fermés, je ressassai de vieux souvenirs, laissant les images de mon passé défiler à travers mon esprit. Putain que c'était bon les effets de l'alcool, ceux-ci me permirent de m'évader de la réalité. Enfin, jusqu'à ce que ce gros clébard ne vienne me donner une sacrée bonne claque sur le dos.

"Hey Wolfy, faut pas t'endormir hein! ah ah sacré gaillard! Bon, tu veux p'têtre une autre claque pour que je te dénoue la langue?"

"C'est bien aimable de ta part mais je m'en passerai fort bien! Brefouille, je suis né dans un petit patelin à Canterbury, dans le sud de l'Angleterre. Tu savais que c'est l'une des plus anciennes villes du pays? *Non, bien sûr que non...Comment ce parfait crétin pourrait savoir celà? Je parie qu'il ne connaissait même pas l'Angleterre * C'était un jour d'automne, le 13 septembre 1984. Je suis né dans une noble famille à l'ouverture d'esprit très limitée, à tel point qu'elle m'a poussé à me détacher d'eux. J'avais à tout casser 16 ans quand je me suis barré de chez moi. Mon comportement et mes idéaux ne collaient pas avec ceux de mes parents, j'étais né pour m'exprimer librement et m'épanouir à travers le monde et non pour suivre incessamment des cours ennuyeux et subir le supplice d'un mariage arrangé. D'ailleurs, j'avais développé une passion pour le dessin, j'envisageais même d'y faire mon métier mais mes parents s'y opposaient fermement. Quelle bande d'ingrats! La citation de mes parents était 'L'argent fait le bonheur', la mienne était 'L'argent contribue au bonheur'. Il y a une nette différence, tu trouves pas Barnet?" * Non, c'est évident, ce pochard ne pense qu'à picoler * J'avais un grand frère, Marek, il était à l'exact opposé de moi et faisait la fierté de mes parents. Studieux, ambitieux, éloquent, poli, il avait toutes les manières substantielles pour plaire à quiconque des familles richissimes au sein de l'Angleterre. Ouep...A bien y réfléchir, j'étais vraiment pas fait pour cette vie!"

Barnet vint me couper dans mes réflexions par un puissant rot sorti de ses entrailles. Charmant.

"Hé hé vaut mieux que ce soit dehors que dedans!"

* Je n'en suis pas si sur... *

"Et après?" demanda-t-il, pressé de savoir la suite.

"Et après...Je me suis introduit comme un clandestin dans un bateau qui partait pour l'Amérique avec quelques livres sterling avec moi, assez pour me payer une bonne bouffe de fast-food. Ce voyage m'a paru interminable, j'ai bien cru que j'allais péter un câble! Le bateau terminait sa traversée à New York et la première chose que j'ai pu admirer en posant le pied sur le continent américain était la statue de la liberté. J'étais fasciné comme un petit enfant! Après deux jours, j'étais fauché comme un trou et j'ai du me trouver un petit boulot sympa. J'ai commencé par serveur dans un café, puis j'ai enchaîné les petits boulots comme danseur, cuisinier, éboueur, barman, musicien (grâce aux cours de musique de mon enfance, je sais jouer du piano et de la guitare) et j'ai même écrit un livre, dessiner des planches que j'ai revendues à divers intéressés. Bref, je me débrouillais et ça m'a bien servi. J'ai pu voir pas mal de choses jusqu'à présent, faire la rencontre de personnes toutes aussi attractives que pathétiques, découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles activités. Bref, je ne m'ennuyais pas. La routine, c'est pas pour moi! Puis quand je me suis lassé de New York, je suis allé voir ailleurs, j'ai traversé les Etats unis dans une vieille camionnette rouge qui a, fort heureusement, tenu le coup jusqu'au Mexique. J'ai rencontré pas mal d'embûches sur ma route. "

"Bah dis donc mon p'tit gars, on se croirait dans un film américain! C'était quoi déjà le titre? Putain jl'ai sur le bout d'la langue! Euh C'était un truc du genre into..into the quoi? THE WILD! AH oué j'm'en rappelle maintenant! Into the wild! C'est trop con, le mec il meurt à la fin! J'ai failli chialer!"

Je l'observai, amusé par tant d'expression qui défilèrent à travers son visage. Ce mec était un vrai livre ouvert, le déchiffrer était une chose aisée.

"Eh bien j'espère que la mort ne m'attrapera pas aussi vite!" répondis-je simplement.

"Ah ah espérons ah ah , qui sait ce que l'avenir nous réserve! Et ensuite? T'as voyagé à travers le monde lalalère et comment qu't'as fait pour te retrouver dans ce trou perdu?"

Soit l'alcool lui montait à la tête, soit il avait réellement une petite cervelle de moineau. D'ailleurs, je préférai ne pas me poser la question, je me ferais sans doute des frayeurs futiles.

"Barnet, on était sur le même bateau tu te souviens? Ce même bateau qui s'est échoué sur l'île..."

"Ah oué! Juste et t'y faisais quoi au juste? T'étais pas un de ces putains de client de luxe?!"

"Oh non! J'ai été embauché comme cuisinier, je sais plutôt bien me débrouiller dans le domaine et je ne demande pas des salaires élevés. Un parfait petit employer quoi! "

" Faudrait qu'tu me prépares un de ces plats croustillants un d'ces 4! "

" Faudra payer Barnet! "

" Roh! Ingrat va! "

J'haussai les épaules, indifférent face à ses caprices et me laissai lentement bercer par la mélodie lointaine qui s'engouffrait à l'intérieur de la pièce insalubre. La voix de Barnet n'était plus qu'un bruissement sourd et silencieux, je plongeai lentement dans les bras de Morphée, victime d'un manque de sommeil et des effets malicieux de l'alcool.