« n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. »
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Sujet: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Sam 18 Sep - 5:54
kingston, jeremiah harry
FEAT. OLIVER SCOTT SYKES
"well while all that's kicking off, i'd be sat on a rock, looking at a t-rex, loving life." "yeah and then it'll probably eat ya." "no, it won't." "and if it didn't, the little ones probably will." "actually it wouldn't, no."
▬ Age ; 23 ans. ▬ Activité/profession ; c'est pas comme s'il avait que ça à faire, travailler... ▬ Qualités - défauts ; ▬ Hobbies ; faire copain-copain avec le... gazon. ahem.
▬ Statut amoureux ; célibataire. ▬ Orientation sexuelle ; bisexuel. ▬ Groupe ; diplodocus ▬ Crédit ; j'aime pas me créditer. donc je le ferai pas.
SURPRISE !!! DES DINOS !! En une dizaine de lignes, parlez de l'arrivée de votre personnage sur l'île. Et sa réaction, en remarquant les bébêtes !! ^^.
ET LA VIE NORMALE ... Racontez en une dizaine de lignes, ce qui vous manque le plus de votre ancienne vie urbaine. Pourquoi, etc..
l'histoire ;
Wrapped in His words as He repeats His Truth after Truth after Truth after Truth
Je me souviens quand j’étais enfant, quand j’allais à l’école, avec tous les autres gamins qui baillaient et regardaient par la fenêtre quand venait le temps du cours d’enseignement religieux. Je m’en souviens très bien parce que, éloigné de la fenêtre et proche du bureau de l’enseignante, je me recroquevillais sur ma chaise et je serrais dans ma main la croix au bout du chapelet que j’avais toujours autour du cou. Souvent, les autres enfants me demandaient pourquoi je portais un collier comme ça. Je disais que ma maman voulait que je le porte toujours, que c’était pour les prières, pour Dieu, pour le petit Jésus. Et les autres enfants ne comprenaient rien. Dans le cours d’enseignement religieux, la dame expliquait la naissance du Christ, et je ne pouvais m’empêcher de lever la main pour compléter tout ce qu’elle disait, trouvant inadmissible qu’elle coupe ainsi tant de passages de l’histoire. Elle tentait d’apprendre aux autres le Notre Père, et chacun bloquait dans une phrase. Ça finissait toujours par sortir de ma bouche. Je ne pouvais m’empêcher de les reprendre, ou de continuer quand ils s’arrêtaient. Je connaissais le Notre Père par cœur depuis aussi loin que j’arrivais à me souvenir.
Vraiment, mes parents avaient bien réussi à m’implanter le Père, le Fils et le Saint-Esprit dans le crâne.
Toute mon enfance a été régie par ça. La religion. Ça et rien d’autre. Chaque dimanche, nous allions à la messe. Chaque fête religieuse était chez moi fêtée comme elle se devait l’être, pas comme la société actuelle le proposait. Noël n’a jamais réellement été une fête commerciale, chez moi, et je n’avais aucune notion concernant ce fameux Père Noël dont les autres enfants parlaient toujours. Mes parents sont des personnes très croyantes, et je respecte leur choix de se fermer à la société pour s’ouvrir à Dieu. Le problème, c’est qu’ils ne se sentent jamais responsables des conséquences de leurs actions. « Si ceci se produit, c’est que Dieu le veut ainsi », ou encore « ça se produit parce que Dieu veut me tester ». Ils appliquent ça à absolument tout ce qui les entoure. Enfin, à une exception prêt : ce qui me concerne.
Praying it all will be new and living like it all depends on you
L’adolescence a été le début de la décadence. Du moins, c’est ainsi que mes parents ont vu cette période de ma vie. Pour moi, c’était plutôt la délivrance. Nouvelle école, nouveaux amis, lucidité nouvellement acquise. À douze ans, j’ai enterré mon chapelet dans le jardin devant chez moi. Quand ma mère m’a demandé où il était, je lui ai répondu qu’il était assez loin pour ne plus me pourrir la vie. Je m’étais débarrassé de ma prison, de ce qui me gardait enchainé dans la maison du catholicisme que je n’arrivais plus à supporter. Il n’y a jamais réellement eu d’éléments déclencheur à ma rébellion, que des coups de pouces ici et là. J’ai simplement fini par craquer, un jour, à force d’être constamment enveloppé, étouffé par les « Amen » que je devais prononcer sans cesse, par les prières et les remerciements que je récitais sans arrêt, alors que je ne savais même pas de quoi je devais remercier Dieu.
Au début, je ne faisais rien de vraiment mal. J’avais arrêté de prier, commencé à partir de la maison même quand mes parents me disaient que j’étais privé de sortie. Je sortais par la fenêtre, j’allais rejoindre mes amis dans un parc où on passait la soirée à discuter de tout et de rien, de ce qui nous faisait chier, des filles qu’on trouvait jolies à l’école. Après, un des garçons a commencé à fumer la clope. Et les autres ont tous suivi, sauf moi, parce que ça me dégoutait. Et ils m’ont dit « va te faire d’autres amis si t’as pas les couilles de faire comme nous ». Et j’ai suivi leurs conseils, je suis allé me faire d’autres amis, un peu plus vieux que moi, et là j’ai vraiment commencé à faire des conneries. Eux, c’était pas la clope, qu’ils fumaient. À treize ans, je passais mes vendredi soirs chez X avec quelques bouteilles de bière, et le samedi chez Z avec un joint. Et mes parents m’attendaient de pied ferme chaque soir, me foutant des claques, me disant que j’étais une honte, que j’étais un pécheur, que Dieu allait me punir si je continuais comme ça. Mais j’en avais plus rien à faire, de Dieu.
À treize ans, donc, je décidai de me passionner pour les tatouages. Je n’étais pas petit, mais pas non plus très grand, et j’avais une tête de gamin. Trouver un endroit où me faire tatouer sans qu’on me sorte dehors en me disant que j’étais trop jeune, c’était un véritable défi. Mais j’ai réussi. J’ai commencé tranquillement, et mes parents n’ont rien vu parce que je portais des t-shirts à manches longues et des vestes quand j’étais à la maison. À l’âge de seize ans, j’avais déjà un bras entier de tatoué ainsi qu’un truc énorme sur le torse, en plus de quelques autres tatouages à d’autres endroits sur mon corps. J'ai réussi à leur cacher des tonnes de tatouages pendant trois ans, vous imaginez ?
Et, un jour, j’ai eu la bonne idée de me faire tatouer les côtés du cou. J’avais beau avoir les cheveux longs, c’était trop visible pour que ma mère passe à côté. Je me souviens qu’elle a pleuré toutes les larmes de son corps quand elle m’a forcé à me déshabiller pour voir « l’étendue des dégâts ». Je me souviens qu’elle était au désespoir quand elle m’a giflé sans la moindre force, et je me souviens combien je me suis senti mal quand je l’ai prise dans mes bras pour tenter de la consoler un peu. J’avais une dent contre ma mère mais, malgré tout, je l’aimais. La faire chier me plaisait. Lui faire du mal comme ça n’avait jamais été mon intention. Je lui ai donc demandé pardon, je l’ai suppliée d’excuser ce que j’avais fait. Et elle a accepté de me pardonner. Et je continuai à me faire tatouer à outrance, avec de l’argent dont je préfère taire la provenance. Et tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Jusqu’à l’année suivante, bien entendu.
It’s like being in love, you rob your own mind and defile your bed
Ses yeux me fascinaient. C’était la toute première chose que j’avais remarquée, en fait. Ses yeux. Ses grands yeux bleus comme l’océan, et l’eau s’étendait à perte de vue, plus loin encore que l’horizon. Ses cheveux étaient blonds, c’était d’un cliché absolu, mais c’était bien efficace. Non pas que j’étais amoureux. Je l’aimais bien, c’était tout. Je l’aimais bien et sa présence me donnait des envies que je me refusais sans cesse, que je repoussais, jour après jour. Mais, depuis un temps, j’avais arrêté de me poser des questions, de tout voir du mauvais point de vue, de m’empêcher de faire ce que je voulais. J’avais dix-sept ans, et cela faisait bien longtemps que je n’étais plus puceau, et disons que j’étais très loin de l’être. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais ça, c’était aussi stressant chaque fois. Enfin, ce n’était que la quatrième fois que j’avais ainsi l’occasion de plonger dans son regard en imaginant une suite, et j’osais supposer que je m’habituerais à la situation un jour. Que le nœud dans mon estomac finirait par se détacher.
Comme chaque fois, je n’ai pas osé faire le premier pas. J’avais dix-sept ans, il en avait vingt-deux. Ça me semblait normal de le laisser diriger la situation. Il m’avait embrassé, évidemment. Et ça m’avait tout retourné l’intérieur, encore une fois, mais pourtant j’adorais ça. Tranquillement, j’oubliais comme la situation était stressante. J’oubliais ça, et je me souvenais comment ça avait été, les fois d’avant. Et c’était ça que je voulais, c’était bien simple.
J’étais si absorbé par le moment que je n’entendis pas la porte d’entrée s’ouvrir pour m’avertir que mes parents étaient revenus plus tôt de leur visite chez la grand-mère. Je n’entendis pas mon père marcher jusqu’à la porte de ma chambre, ni même tourner la poignée. J’avais les lèvres de Dan contre les miennes, ses mains dans le bas de mon dos, j’étais ailleurs, dans mon monde. Et je retombai les deux pieds sur terre seulement quand mon père commença à gueuler, à hurler, à ordonner à Dan de foutre le camp et de ne plus jamais s’approcher de moi. Et après un simple regard dans ma direction, il quitta la maison, et je n’entendis plus parler de lui.
J’avais dix-sept ans, j’étais un rebelle de classe moyenne, tatoué plus qu’il n’en faut, chanteur d’un groupe de rock qui se voulait relativement doué, j’avais des amis et le triple d’ennemis, des gens pour me respecter, des gens pour me voir comme l’incarnation même de la désobéissance et de l’autonomie. J’étais celui qui avait défié ses parents, qui n’était plus soumis à leurs lois. J’étais un modèle.
Et ce jour-là, mon père m’a foutu des claques à m’en faire pleurer comme une fille, à m’en faire supplier, à m’en faire promettre d’être un bon garçon, obéissant, fils à papa et maman, gentil, agréable, respectable, normal. Il m’a dit que j’irais chez le psy, qu’il me sortirait ces mauvaises idées de la tête. Il m’a dit que je devrais demander pardon à Dieu tous les jours, aller à l’église comme avant, porter un chapelet, être tout bonnement parfait. Et il m’a demandé si c’était clair. J’ai dis « oui papa, c’est promis ». Et quand il est sorti, je n’ai pu que me recroqueviller sous mes draps, serrant mon corps tremblant, tentant de ravaler mes larmes, imaginant combien j’avais eu de la chance. Parce que s’il était arrivé cinq minutes plus tard, alors que la scène sous ses yeux n’aurait pas été un simple baiser… Non, mieux valait ne même pas imaginer ça.
▬ Age ; dix-sept et demi ▬ Prénom ; k. ▬ Pseudo ; flesh couture. ▬ Remarques ; Nein. (a)
▬ Où as tu connu le forum ; AE. ▬ Jours de connexion ; tous les jours ! ▬ Niveau de Rp ; Ehm... Bon ? XD ▬ Code du Règlement ; Okay by Maxxie.
Tous droits réservés. Forum & Concept by Pauline.
Dernière édition par Jeremiah H. Kingston le Dim 26 Sep - 8:01, édité 8 fois
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Sujet: Re: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Sam 18 Sep - 5:54
+1.
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Sujet: Re: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Sam 18 Sep - 5:55
« Plus Fort qu'Indiana Jones ♣. ♦ âge: vingt trois ans et demi ♦ affinités: ♦ citation: Le bonheur, c'est tout ce qui arrive entre deux emmerdements...
Sujet: Re: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Sam 18 Sep - 12:27
Bienvenue parmi nous Bonne chance pour ta fiche ^^
Maxxie B. Spinoza
ADMIN ♤ i'm not gonna hurt you. i'm just going to bash your brains in.
« Plus Fort qu'Indiana Jones ♣. ♦ âge: « vingt trois ans ♦ affinités: ♦ citation: « Il n'y a qu'un héroïsme au monde : c'est de voir le monde tel qu'il est , et de l'aimer.
Sujet: Re: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Dim 19 Sep - 19:16
Bienvenu a toi Bonne continuation pour ta fiche x)
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Sujet: Re: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Dim 19 Sep - 20:44
Merci à vous deux.
J'aimerais préciser que je reformate mon ordinateur aujourd'hui. Normalement tout devrait bien aller, mais si jamais je disparais, c'est pas que j'ai déserté, c'est que mon ordi est mouru. XD Enfin, si jamais y'a un pépin, j'emprunterai celui de ma colocataire pour venir prévenir. *-*
A. Quinn McKelly
admin. et oui, cette fois, c'est moi l'héroïne du film :p
Sujet: Re: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Lun 20 Sep - 12:33
Bienvenue et bonne chance (:
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Sujet: Re: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Mar 21 Sep - 3:11
Merci à voooous. J'ai pas encore reformaté mon ordi, donc on saura pas tout suite si je disparais ou non. D'ici à ce que je le reformate, j'ai sûrement le temps de faire toute ma fiche.
*Ouvre Word et s'y met*
A. Quinn McKelly
admin. et oui, cette fois, c'est moi l'héroïne du film :p
Sujet: Re: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Dim 26 Sep - 11:39
Penses à terminer ta fiche ! =).
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Sujet: Re: « n’oublie jamais la saveur de l’horreur sous mes dents. n’oublie jamais que le corps n’oublie jamais. » Lun 27 Sep - 18:35
Yep, la semaine dernière et le week-end ont été hardcore, mais là ça va, donc elle sera terminée soit cette nuit, soit demain en journée. Et mon ordi est reformaté, je suis passé au travers sans dommages. (: *La bonne nouvelle du jour*