| | « Mentir, moi, jamais, la vérité est bien trop amusante. | |
| Auteur | Message |
---|
♦ Messages. : 136 ♦ Date d'inscription. : 19/09/2010 ♦ Âge. : 30 ♦ Prénom. : Cécile . ♦ Célébrité. : Rachel Weisz ♦ Crédits. : Azuline <3
| Sujet: « Mentir, moi, jamais, la vérité est bien trop amusante. Lun 27 Sep - 20:51 | |
| Kane &&' Kimberley
« Étendue sur son lit douillet, Kimberley tentait d'ignorer les tic-tac répétitifs de l'horloge, signes que le temps avançait inexorablement vers le moment où elle ne pourrait plus retarder son réveil davantage. Kane était déjà parti au laboratoire, elle n'entendait pas sa respiration à côté d'elle. C'eut été un euphémisme que de dire qu'il était beaucoup plus matinal qu'elle. En entendant son portable lui agresser violemment les tympans avec la musique Bouygues Telecom insupportable, Kim eut toutes les peines du monde à restreindre ses envies pressantes d'assassiner quelqu'un, elle se contenta d'attraper l'antique modèle - qu'elle avait surnommé son réfrigérateur- et de l'envoyer s'écraser contre le mur d'en face. Elle eut la satisfaction d'entendre un gros crac. Fatale erreur : le portable était retombé intact, alors que la peinture s'était craquelée. Et elle avait cassé un vase. Grommelant des injures qu'il ne vaut mieux pas retranscrire, elle se leva difficilement et fit disparaître les débris. Puis, elle étira ses muscles endoloris. Travail, du latin tripalium, qui désigne un instrument de torture, l'étymologie trouvait tout son sens ce matin là, alors qu'elle contemplait d'un oeil larmoyant son petit lit confortable. Elle aurait donné son âme au diable pour dormir un peu plus. Il faut croire que sortir avec le chef de laboratoire n'octroyait aucun privilège. Ce n'était pas faute de l'avoir supplié de lui donner de meilleurs horaires, mais il était resté intraitable : pas de préférences, leur relation ne comptait pas au travail . Le seul moyen de pression qu'elle avait contre lui était le chantage sexuel, c'était l'unique argument qui marchait, le seul problème résidait dans le fait que Kim semblait incapable de s'y tenir. Soupirante, elle s'éloigna du matelas auquel elle trouvait des charmes inespérés en cette jolie matinée, pour se diriger d'un pas traînant vers la salle de bain. Elle s'arrêta quelques secondes devant le miroir, s'observant sous toutes les coutures. Malgré ses quarante ans passés, elle n'avait encore ni ride ni cheveux blancs. Elle avait bien vieillit, tout comme Kane qui conservait avec insolence son charme d'antan. Adressant un sourire complice à son reflet, elle ôta ses habits de nuit à regret et déclencha le jet de douche. Kimberley frissonna de plaisir au contact du liquide chaud, mais fut vite obligée de baisser la température sous peine de s'ébouillanter méchamment. Déjà de meilleure humeur, elle chantonnait "Singing in the Rain", en lavant ses cheveux. Elle se rinça pour enlever ce qu'il restait de mousse et sortie propre et fraiche. Un petit coup d'œil à sa montre lui indiqua qu'elle était déjà en retard. Tant pis, de toute façon d'habitude elle arrivait toujours en avance, et Kane pouvait bien se débrouiller sans elle . Après un rapide brushing, un brossage de dents express et efficace ainsi qu'un petit déjeuner vite expédié, elle s'habilla d'une robe noire cintrée, pourvue d'une ceinture blanche, le tout arrivant à ses genoux. Rehaussant le tout d'un léger foulard, elle songea que ce n'était pas très professionnel. Mais aujourd'hui, elle avait décidé de faire la grève à Kane. Pourquoi ? Parce qu'en ce moment il la délaissait au profit de cette petite peste qui avait le culot d'avoir la moitié de son âge, et en plus d'être la fille de son ex. Elle ne savait pas quel lien la brunette entretenait avec son homme, mais tout ce qu'elle savait c'est que la petite était encore loin de la ménopause . Contrairement à elle . Triste à dire n'est-ce pas, mais c'était la vie. Si sa destinée était de n'avoir jamais d'enfant, soit . Elle avait bien vécu . « Elle s'élança d'un pied vif en direction du laboratoire . Elle regretta aussitôt son choix vestimentaire . Il faisait plus froid que prévu . S'arrêtant en cours de chemin, hésitante, elle frissonna et pesta contre le mauvais temps, espérant que le soleil montrerait son joli nez rayonnant aujourd'hui. Vu les nuages, c'était mal parti . Tempêtant, elle regagna la couvert de sa maison et attrapa un gilet en grosse laine, qu'elle enfila. Elle était complètement prête. Et cette fois, elle n'allait pas se faire surprendre par la brise glacée qui soufflait sur l'île. Elle monta dans la JEEP rouge qu'elle avait pu acquérir du fait de son statut de scientifique. Appuyant violemment sur la pédale d'accélération, elle démarra en trombes, maltraitant le frein à main de la voiture qu'elle n'avait pas totalement débloqué. Puis, elle s'arrangea pour dévaster un massif de fleur et manquer de renverser trois passants innocents. Kimberley faisait partie de ces dangers publics à qui il ne fallait pas passer le volant. Une vraie femme, me direz-vous . Comme un chauffard, elle dévala la pente qui la séparait du laboratoire, avec un talent particulier pour recouvrir le tas de ferrailles de sable. Oui bon bah ça va, on fait comme on peut, et puis elle avait passé son permis dans les années 90, elle avait un peu tout perdu. Enfin, le bâtiment se découvrit sous ses yeux . Elle sourit et arrêta brusquement l'automobile, faisant crisser les pneus sur le sol. Affichant son petit air diabolique qui terrifiait les autres scientifiques, elle pénétra en reine dans ces lieux où elle régnait. Comme elle s'y attendait, elle était l'une des premières ici. La ponctualité n'était manifestement pas un propre des hommes de science. Directement, elle alla dans la salle des spécimens où étaient enfermés les dinosaures qu'ils avaient attrapés pour les observer. Ils faisaient toujours attention à la sécurité, ne prenant que les plus jeunes de la race et les relâchant assez tôt pour que ces mignonnes petites bêtes ne deviennent pas d'horribles monstres affamés des jolis humains appétissants qu'ils étaient. Saisissant son bloc notes et une seringue, elle fit trois pas en direction du petit le plus proche . C'était un vélociraptor, aux yeux globuleux et jaunes et aux dents déjà bien développées. Il bougeait et remuait dans sa cage, poussant des cris qui lui donnait un air choqué et offusqué. Quand il la vit, il s'arrêta nette et plongea ses yeux ocres dans ceux verts de Kim. Hypnotisée par ce regard sauvage, elle resta quelques secondes sans oser bouger. Un bruit derrière elle la fit sursauter, et elle se retourna immédiatement pour voir qui était l'intrus. Rassurée quant à l'identité de ce dernier, elle s'énerva : « Tu m'as fais peur ! Puis, ajouta, un sourire aux lèvres alors qu'elle allait embrasser le nouveau venu : « Néanmoins, je suis contente que cela soit toi. Tu vas bien ?
Dernière édition par Kim A. Stenfeld le Mer 29 Sep - 0:19, édité 1 fois |
| | | Chef du labo | Ce n'est pas les dinosaures qu'il faut craindre.
♦ Messages. : 77 ♦ Date d'inscription. : 25/09/2010 ♦ Célébrité. : Léonardo Dicaprio
| Sujet: Re: « Mentir, moi, jamais, la vérité est bien trop amusante. Mar 28 Sep - 9:26 | |
| Le réveil avait sonné à 5h pile. En fait, Kane était déjà réveillé, cette sonnerie n'était qu'un moyen d'avoir un horaire semblable chaque matin, sinon il serait debout bien avant. Dans le cas de Kim, qui dormait comme un bébé à ses côtés, c'était tout le contraire, elle était du genre à rester couchée longtemps... enfin, après cinq heures, c'était longtemps pour le scientifique. Sans plus tarder, il avait attrapé son portable - qui lui servait de cadran - et avait enfilé ses habits de travail, une chemise bleue toute simple et un pantalon noir attaché d'une ceinture elle aussi noire. C'était une journée où le miroir ne semblait pas vouloir lui refléter une image intéressante... Un début de barbe qu'il n'avait pas eu le temps de raser la veille à cause d'un travail de recherche très important, des cheveux un peu emmêlés et un sourcil dont les poils courbaient vers le haut. On aurait dit un itinérant à la recherche d'une poubelle à vider pour se nourrir. Il regarda sa montre - à l'heure exacte du laboratoire - pour voir s'il avait le temps de s'occuper de sa personne. Quelques minutes suffiraient pour qu'il arrive à temps. Kane fit donc une rapide réorganisation de ce fouillis capillaire, passa un coup de rasoir vite fait sur son menton et emprunta l'un des accessoires féminins les plus fascinants de l'histoire du monde : le peigne à sourcils. Au moins, lui n'avait pas à se battre avec le truc qui courbe les cils, ça avait l'air compliqué comme machin, même pour quelqu'un qui possède un doctorat.
C'était l'heure. Il jeta un coup d'œil à la chambre pour vérifier si Kimberley dormait toujours et lui déposa un baiser sur le front avant d'attraper ses clés et son manteau, étant donné le temps récalcitrant. Le trajet pour se rendre au laboratoire s'effectua tout en douceur, pas de dinosaures dans les parages, pas d'humains non plus. À croire que toutes les espèces de ce monde dormaient encore à cette heure. Même le soleil n'avait pas l'air de vouloir montrer le bout de son... rayon. C'est donc dans son 4X4 style camouflage que Smith arriva à destination. État du parking? Aucun signe de vie. Il était le premier. Comme d'habitude. Il prit le temps de verrouiller son véhicule, on ne sait jamais, les dinosaures sont de plus en plus malins, et se rendit directement dans les laboratoires principaux pour poursuivre ses travaux avant que tous le personnel débarque avec ses mille et une questions. Il était sur un cas bien particulier ces derniers jours ; une nouvelle espèce de dinosaure qu'il n'arrivait pas à classifier. Même Alberton n'avait pas réussi à amasser de l'information sur le sujet et Kane se retrouvait devant un problème embêtant. Peut-être que quelqu'un serait en mesure de lui venir en aide.
Les heures passèrent, il n'y avait pas vraiment prêté attention, absorbé par la vue de son microscope, mais la scientifique qui était en fait sa femme n'était toujours pas arrivée. Elle était probablement inerte dans son lit, à rêver de lui vêtu d'un joli vêtement de cuir... Enfin, il entendit des pneus crisser dans la cour du bâtiment. Heureusement qu'il lui avait donné des horaires différents des autres parce qu'il y aurait sûrement plus de morts associées à une mystérieuse JEEP rouge qu'à un T-Rex. Fort probable que si cet évènement arrivait un jour, il nierait toute affirmation prétendant qu'il connaît cette femme, s'inventerait un nom et quitterait l'île... Enfin, façon de parler, il avait l'habitude de ses bêtises et des ses «talents» en conduite automobile. Kane savait qu'elle prendrait la direction des cages, un endroit où elle passait beaucoup de temps ces jours-ci. Tentait-elle de l'éviter? Il rangea ses dossiers et partit à sa rencontre.
Il resta un long moment sur le pas de la porte à l'observer. Elle lui tournait le dos, semblait comme en communication télépathique avec le vélociraptor. Étranges créatures - les vélociraptors évidement... quoique... -. Le scientifique finit par fermer la porte derrière lui, provoquant un bruit de claquement au passage.
« Tu m'as fais peur !
Il sourit. Depuis quand était-il devenu plus imposant que les lézards de l'île? Elle se trouvait postée devant le dinosaure le plus vicieux de tous et il lui avait fait peur... c'était ironique. Il remarqua son air surpris, voire agressif sur le coup, mais Kim changea d'expression, adoucit ses traits et s'approcha de lui pour l'embrasser.
« Néanmoins, je suis contente que cela soit toi. Tu vas bien ?
Kane la fixa un moment, comme hypnotisé par son regard noisette, mais finit par reprendre ses esprits. Il leva la main pour poser son doigt sur le bout des lèvres de son amoureuse, avec l'intention d'empêcher le contact de leurs bouches pour pouvoir lui parler.
« Tu es en retard.
Il avait repris son air de directeur sérieux, comme si c'était la fin du monde qui approchait. Il espérait cependant que son petit sourire en coin qui ressemblait à de l'arrogance n'avait pas atteint l'œil de Kimberley. Kane se recula progressivement, une façon pour lui de la « punir » de son manquement à la règle de ponctualité qu'il voulait que tout le monde respecte au labo, même les cas particuliers, même si c'est Kimberley et qu'elle se trouve là, devant lui et qu'elle porte... Il la regarda de la tête au pied. Bon... les cas particuliers peuvent toujours être pris selon les circonstances accablantes, à savoir, un accoutrement non conforme...
« Jolie robe cependant. Qu'est-ce que c'est que ce pull minable?
Kane secoua la tête, histoire de se remettre les idées en place. Il détestait quand le reste du corps ne voulait pas obéir au cerveau.
« Allez, va mettre ta veste de laboratoire Kim, on va commencer bientôt, les autres vont arriver.
C'était sa façon de se rappeler à lui-même qu'il était au travail et se devait de rester professionnel... même si elle s'arrangeait pour que son retard passe inaperçu. Ahh.
|
| | |
♦ Messages. : 136 ♦ Date d'inscription. : 19/09/2010 ♦ Âge. : 30 ♦ Prénom. : Cécile . ♦ Célébrité. : Rachel Weisz ♦ Crédits. : Azuline <3
| Sujet: Re: « Mentir, moi, jamais, la vérité est bien trop amusante. Lun 4 Oct - 1:22 | |
| Désolée du temps de réponse. En plus c'est nul >< .... |
| | | Chef du labo | Ce n'est pas les dinosaures qu'il faut craindre.
♦ Messages. : 77 ♦ Date d'inscription. : 25/09/2010 ♦ Célébrité. : Léonardo Dicaprio
| Sujet: Re: « Mentir, moi, jamais, la vérité est bien trop amusante. Ven 22 Oct - 2:58 | |
| Refuser les doux baisers de Kimberley ne fut pas une mince affaire pour l'homme caché derrière ce visage de statue. Il détestait qu'elle le tente au travail ; la ligne était mince, il avait de plus en plus de mal à ne pas succomber à ce petit regard entêté. Pour Kane, le travail reste le travail et pas un passe-temps... Il ne serait pas devenu directeur s'il avait flirté avec les autres scientifiques au lieu de faire des recherches. Il avait vu l'agacement dans les prunelles de sa jolie chercheuse et avouons qu'il aimait bien la taquiner. L'envie de rire le démangea lorsqu'elle se mit à tapoter la table frénétiquement et à le regarder comme s'il était le dernier des idiots sur cette planète.
Par chance, même après leurs cinq années de fréquentation, les deux tourtereaux n'avaient pas parlé de mariage. Kane disait souvent à la blague chaque qu'elle en parlait que de l'avoir comme copine était déjà assez exténuant! Mais au fond, le gentlemen bien caché au fond de sa personne ne veut pas avouer qu'il voudrait un mariage officiel, dans une église, loin d'une île remplie de dinosaures qui pourraient partir avec le bouquet de la mariée... ou pire. L'avenir jouerait peut-être en sa faveur, qui sait?
La brunette sembla esquisser un sourire lorsque Kane lui reprocha son retard. Se moquait-elle de lui? Le scientifique haussa un sourcil pour signifier qu'il était très sérieux, pourtant Kim le connaissait un peu trop, elle n'hésitait plus à défier son autorité, même qu'il n'en avait plus beaucoup, problème auquel il essaierait de remédier plus tard, on ne sait trop comment. Elle finit tout de même par lui répondre d'une manière étrangement naturelle :
« Je suis arrivée il y a deux heures, Kane.
Mmmm. Quel joli mensonge. Elle aurait pu être crédible certes... mais Kane n'avait pas quitté le laboratoire depuis qu'il était arrivé et il avait entendu l'habituel crissement de pneus de la JEEP, fait qui ne trompe pas. Il n'était pas détective, mais les éléments de preuves étaient indéniables. Leurs regards se croisèrent peu durant cette période d'ailleurs... elle semblait soudainement fascinée par le dinosaure qui, deux minutes plus tôt, avait semblé être le pire des fléaux sur cette Terre. Bon... d'un autre côté, il ne fallait pas faire de conclusion hâtive, peut-être était-ce la vérité (même si les chances descendaient sous la barre du 5%). Il garda tout de même son air suspicieux, convaincu qu'elle finirait pas distordre ses propos ou simplement avouer qu'elle était aussi flemmarde qu'une adolescente, mais version grand-mère... une grand-mère vachement sexy et aguichante, mais c'est un autre débat.
« Je t'assure, Kane. Ce carnet te le prouvera, je n'ai techniquement pas pu prendre dix huit pages de notes en dix minutes.
Il appréciait l'effort, c'était mignon. Elle aurait pu être cru, mais par un autre chercheur. Avec ses années d'expérience, qu'il s'agisse ou non de sa compagne, il connaissait par cœur les excuses redondantes du genre : mon ptérodactyle n'a pas hurlé ce matin. Sauf qu'une fois ce fut la vérité... mais d'ordinaire, il sait déceler le vrai du faux lorsqu'il s'agit du travail.
« Bon d'accord. J'étais en retard.
Enfin! Il se retint de sourire, fier de son coup, mais fit comme s'il ne s'était douté de rien, reprenant son air de directeur sinistre.
« J'apprécie ton honnêteté.
Peut-être qu'avec ce petit signe de reconnaissance, elle finirait par arriver à l'heure dans le futur. Il se doutait bien que ça se reproduirait, mais il avait a bien le droit de rêver un peu!
« N'empêche que tu vas devoir faire du temps supplémentaire ce soir, ma chérie.
Il n'aimait pas l'idée de la laisser toute seule dans les laboratoires le soir, mais il réussirait peut-être à convaincre Lily ou un autre à rester une petite demi-heure de plus. Dans le pire des cas, il pourrait rester avec elle, mais il avait du mal à rester concentré le soir lorsque son esprit scientifique laissait sa libido prendre le dessus. Quoi? Après treize heures de travail d'affilé n'importe quel homme se laisserait séduire par une femme comme Kim et il ne voulait pas que ça arrive. Parlant de séduire... Kimberly se mit à s'avancer dangereusement de lui lorsqu'il critiqua son pull. Une fois de plus, sa remarque empêcha Kim de prendre les devants pour l'embrasser.
« Et qu'est-ce que c'est ce pantalon de l'après guerre ? Tu n'as plus d'argent pour t'acheter des fringues neufs, Kane ?
Elle y allait fort. La vengeance semblait douce à l'oreille de la jeune femme. De son côté, Kane lui assena un regard meurtrier. Qu'est-ce qu'il avait son pantalon? Il regarda en bas pour le détailler, histoire de voir s'il était si moche que ça. Merde. Il venait d'entrer dans son jeu. Un soupir s'échappa de sa bouche et il regarda Kim avec un sourire en coin, presque surpris de s'être laissé avoir si facilement. C'est une chance qu'elle ait eu ce pull sur le dos, parce qu'il n'aurait sûrement pas pu lui résister avec seulement la robe qu'il y avait en-dessous.
Il lui suggéra finalement d'aller enfiler sa veste, de peur qu'on les surprenne à flirter à côté d'un vélociraptor enragé. L'avait-elle nourri en arrivant? Il paraissait plus excité que d'habitude. En fait, Kane n'était pas passé voir les cages depuis que Kim avait pris la relève... alors il ne savait pas ce qui se passait dans les coins en-dehors de son champ d'observation.
« Mmmh . Pas envie.
Elle fit la tête d'un enfant qui n'a pas eu ce qu'il voulait. Il put déceler un moue sur ses lèvres rosées et son air sévère se défit tranquillement. Bon. Je peux bien faire une exception quelques minutes, les autres ne sont pas arrivés. Il s'avança vers Kimberley, cette fois avec un regard plus tendre, et l'enlaça doucement, affichant un sourire sincère.
« S'il-te-plaît.
Kane prit un air quelque peu manipulateur, mélangeant toutes les expressions faciales mignonnes qu'il avait en réserve : un mixage de regards suppliants, de sourires nerveux et de battements de cils exagérés. Puis se fut ses mains qui agirent. Elles se faufilèrent le long des hanches de Kim, parcourant sa taille déliée avec douceur, et enfouit ses doigts sous les fils superflus de la chose qui lui servait de coupe-vent afin de le remonter tranquillement. Il profita de ce moment pour laisser ses mains glisser le long de sa silhouette, laissant finalement les manches du pull se retirer de ses bras et le trou du milieu passer par sa tête. Beaucoup mieux. Beaucoup beaucoup mieux. D'un geste de basketteur hors pair, il envoya valser le chandail dans la poubelle la plus près et tendit le bras pour prendre la veste blanche qui reposait sur la table marquée de traces d'ongles Kimberléens. Bien entendu, il profita du court instant où ses épaules étaient nues pour se rincer l'œil. Elle lui allait bien cette robe. Vraiment bien. Kane lâcha un nouveau soupir, profondément déçu de devoir couvrir ce corps parfait et d'aller se concentrer sur des embryons. Après cette expérience, il aurait du mal à revenir à son état de ce matin. Il commença à lui enfiler la veste lorsqu'elle enchaîna :
« Tu ne m'as toujours pas embrassée. Mais bon, si ça te gêne ce genre de signes affectifs quand Mademoiselle Jeckyl est dans les parages …
Leçon numéro un de l'encyclopédie des femmes jalouses : comment allumer et éteindre un mec en moins d'une seconde. Il arrêta son geste net et se raidit, lâchant le sarrau qui resta pendu à l'une des épaules de la brunette. Voilà quelques jours qu'elle commençait à le piquer avec de petites phrases comme ça ; le genre de façon de piquer de manière à ce que n'importe quelle réponse nous emmène dans un piège. Les femmes sont douées avec ça. Il avait pensé à une réplique du style : Lily qui? Mais bon... c'était vieux jeu et elle ne l'aurait sûrement pas trouvé drôle vu la façon dont elle le regardait.
« Lily n'a rien à voir avec nous Kim. Je te l'ai déjà dit, le travail c'est le travail, je n'aime pas qu'on se laisse emporter, c'est peu professionnel et il y a plus de risques d'erreurs dans nos recherches.
Un peu sèche comme réponse, mais il n'aimait pas être acculé au pied du mur. Il ne voulait pas qu'elle implique Lily là-dedans non plus... ce sont deux relations bien différentes. Ah les femmes! |
| | |
| Sujet: Re: « Mentir, moi, jamais, la vérité est bien trop amusante. | |
| |
| | | | « Mentir, moi, jamais, la vérité est bien trop amusante. | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |